Christie’s : Une œuvre attribuée à Jose de Ribera (1591-1642) sera mise en vente, aujourd’hui 10 juin à New York.
Elle montre une figure à mi-corps, très probablement celle d’un philosophe, et est attribuée au peintre Xativa Jose de Ribera. Sa valeur est estimée entre 186 000 et 280 000 euros par Christie’s. L’œuvre, qui mesure 127,6 x 97,3 centimètres, a déjà été exposée en 2005 à Salamanque.
Il a été suggéré à l’époque que cette peinture pourrait être l’une des œuvres de la célèbre série philosophes que Ribera avait peinte pour Fernando Afan Enriquez de Ribera (3e duc Alcala de los Gazules, vice-roi de Naples, 1629-1631).
La reconstitution de la série originale d’images du duc, telle qu’elle apparaît dans l’inventaire du contenu de sa maison après sa mort en 1637, “reste très difficile.” On ne sait toujours pas combien d’images composaient cette série.
Les multiples versions et répliques en studio des inventions de Ribera témoignent de leur popularité. On sait également que Ribera est revenu au thème de philosophes en d’autres occasions et pour divers mécènes, notamment un ensemble en l’honneur du prince de Liechtenstein”, précise la maison de vente.
Christie’s sera vendu à New York. Elle représente l’œuvre sous la forme d’un philosophe à mi-corps portant une veste brune déchirée et une chemise blanche, tenant des livres et une flasque. Bien que l’identité de cette figure ne soit pas connue, il est probable qu’elle appartienne à un philosophe. Cela peut être déduit du fait que la composition a été reprise par Bernard Vaillant et un certain nombre d’autres personnes philosophes. Certaines de ces personnes appartiennent au cercle des ducs d’Alcala.
La série de Vaillant est datée de 1672. Cette date est significative car elle indique qu’il a réalisé les tirages alors qu’il se trouvait à Amsterdam. Il a dû avoir accès à des copies ou des répliques des originaux de Ribera.
Des indices supplémentaires sur le sujet et l’histoire de sa création peuvent également être trouvés dans les inscriptions sur les bouteilles qui apparaissent sur trois autres répliques connues, note Christie’s. Cela indique qu’il pourrait s’agir du grec Aristides.
A suivre chez Christie’s