fbpx

Qui est André Courrèges ?

Mise à jour 16 février 2024 par Redak

 

Des minijupes trapèzes, des bottes blanches en vinyle, des pantalons taille basse et des manteaux courts : dans les années 60, André Courrèges propulse sur orbite la mode féminine.

Les vêtements imaginés par le couturier français s’adressent désormais à la jeune génération du baby-boom et à des femmes en pleine quête d’indépendance et de liberté. Aujourd’hui encore, la mode selon Courrèges inspire les créateurs. Retour sur le parcours d’un couturier visionnaire.

 

Biographie express du couturier

André Courrèges est né à Pau en 1923. Jusqu’à la fin de la guerre, il suit des études de génie civil dans la capitale béarnaise, avant de se rendre à Paris dans les années 50. Là, il se forme à la couture et travaille pour Balenciaga. Le jeune homme reste 10 ans chez le couturier espagnol, apprenant tout de la mode et de ses techniques. C’est là également qu’il rencontre Coqueline Barrière, qu’il épouse en 1966.

En 1961, André Courrèges prend son indépendance et fonde, avec sa compagne, sa propre maison. Le succès est quasi immédiat. En 1964, la collection « Moon Girl » fait l’effet d’une « bombe ». Et Courrèges devient le représentant d’une mode futuriste, inspirée de la conquête spatiale et en phase avec les attentes d’une jeunesse en rupture avec les codes du passé.

Fort de son succès, Courrèges fonde en 67 un département dédié au prêt-à-porter, « Couture Future ». Là aussi, le styliste répond aux attentes d’une génération qui cherche à se vêtir autrement sans pour autant avoir les moyens de la haute couture.

Dans les années 90, André Courrèges, atteint de la maladie de Parkinson, prend sa retraite et se consacre à la peinture, à la sculpture, à la création de véhicules électriques… Son épouse, Coqueline Courrèges, prend les rênes de l’entreprise. Celle-ci est vendue en 2011 à deux entrepreneurs français, Jacques Bungert et Frédéric Torloting. A l’âge de 92 ans, en 2016, André Courrèges meurt à Neuilly-sur-Seine.

 

Une vision futuriste de la mode féminine

Passionné de mode, mais aussi d’architecture, de science-fiction et de sport, André Courrèges a imaginé des vêtements purement révolutionnaires. Alors qu’Yves Saint-Laurent propose un smoking ultra chic et, Chanel, des tailleurs stricts et élégants, Courrèges joue la carte de la modernité. Il crée une mode graphique, aux lignes sobres et épurées, mêlant le blanc à des couleurs contrastées et invitant des matières inédites telles que le vinyle ou le métal.

Au milieu des années 60, son succès est retentissant. Les robes, les manteaux et les jupes se raccourcissent, les chaussures redeviennent plates, le blanc remplace le noir, les pantalons s’invitent dans les garde-robes féminines… Plus rien ne doit entraver le mouvement ; taille, buste, genoux, pieds : le corps de la femme se libère des guêpières, talons hauts et autres corsets…

Catherine Deneuve, Brigitte Bardot, Françoise Hardy, Mireille Darc… toutes les stars des années 60-70 n’hésitent pas à se faire photographier en Courrèges. Avec Pierre Cardin et Paco Rabanne, le couturier signe une mode emblématique de son époque.

 

Les pièces iconiques du vestiaire Courrèges

Certains vêtements imaginés par André Courrèges ont marqué l’histoire de la mode et sont toujours autant d’actualité. Parmi eux, citons :

-La minijupe : Courrèges donne ses lettres « haute couture » à cette jupe ultra courte popularisée par Mary Quant à Londres

-La petite robe blanche coupe « trapèze », véritable pendant de la robe noire si chère à Coco Chanel

-Les bottes plates en PVC blanc, pratiques, féminines et futuristes

-Le blouson en vinyle

-Le pantalon taille basse et le pantacourt, toujours tendance

La marque perpétue encore la vision du couturier, à travers vêtements, accessoires et vêtements notamment. Et des pièces originales issues de collections Courrèges, ainsi que des esquisses et des croquis, sont régulièrement proposés dans les salles de vente aux enchères ou sur des boutiques en ligne. De quoi s’emparer du style Courrèges.

 

Pauline Boddaert

Pauline Boddaert, originaire de Lille, a une carrière impressionnante dans le domaine de l'art et de la communication. Elle a débuté en tant que collaboratrice au cabinet d'expertise Plaisance, spécialisé dans les arts décoratifs du 20ème siècle pour l'étude Aguttes, où elle a travaillé pendant deux ans. Par la suite, elle a rejoint Ze Design Agency en tant que chef de projet pendant un an, avant de travailler comme assistante de galerie à la Galerie Michel Giraud pendant une année. En 2014, Pauline a fondé We Art Galerie à Lille, où elle a exercé en tant que CEO pendant près de cinq ans. Elle y a géré l'approvisionnement du stock, la force de vente, ainsi que les activités de marketing et de communication. Parallèlement, elle a été rédactrice en chef chez AuctionLab pendant deux ans et cinq mois, où elle s'est occupée de la rédaction d'articles sur le marché de l'art, du référencement, du community management, et du management en général. Pauline a également travaillé en tant que rédactrice en chef chez Bidtween pendant un an, où elle a mené des interviews de personnalités du marché de l'art et de la culture, animé des plateaux TV et géré les relations presse. Elle a ensuite rejoint MAY ASSOCIES, où elle a occupé le poste de directeur des communications marketing pendant trois ans et deux mois, et celui de clerc de commissaire-priseur pendant trois ans et un mois à Roubaix. Actuellement, Pauline est basée à Paris et travaille pour ARTCENTO en tant que directrice des opérations et attachée de presse depuis deux ans et trois mois. Elle est également journaliste spécialisée dans le marché de l'art pour Antiquités Brocante et Beaux Arts Magazine depuis cinq ans et trois mois. Avec une carrière aussi riche et diversifiée, Pauline Boddaert est sans aucun doute une figure emblématique dans le monde de l'art et de la communication en France.

Tous les articles de l’auteur