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Fernando Botero : Une légende de l'art colombien s'éteint

Fernando Botero : Une légende de l’art colombien s’éteint

Le monde de l'art est en deuil. Fernando Botero, le prodigieux artiste colombien, nous a quitté. Reconnu pour ses créations distinctives de personnages voluptueux, Botero est considéré comme l'une des figures artistiques les plus emblématiques du XXe siècle. Il s'est éteint vendredi dernier à l'âge vénérable de 91 ans. Le président colombien, Gustavo Petro, a exprimé sa tristesse sur le réseau X, en rendant hommage à Botero, "le peintre de nos traditions, de nos vertus et de nos défauts". Né en 1932 à Medellin, Botero est décédé à Monaco à 09H00 locales. Sa fille, Lina, a révélé que son état de santé s'était détérioré récemment, et qu'il avait succombé à une pneumonie. Lina a également partagé des détails touchants sur la vie de son père, soulignant son amour profond pour la Colombie. "Il était le plus colombien des Colombiens", a-t-elle déclaré. Malgré les défis de la maladie de Parkinson, Botero a continué à peindre jusqu'à ses derniers jours. À Bogota, les admirateurs se sont rassemblés pour rendre hommage à l'artiste, notamment devant l'œuvre "Homme à cheval". Le Musée Botero, situé près de la place de la Candelaria, a également connu une affluence accrue. La ville de Medellin, berceau de Botero, est en deuil. La presse locale a salué l'artiste comme "le plus grand artiste colombien de tous les temps". Des hommages ont été organisés sur la place Botero, où 23 de ses sculptures sont exposées. La ville prévoit également divers événements pour célébrer la vie et l'œuvre de Botero. La dépouille de l'artiste sera inhumée à Pietrasanta, en Italie, à côté de celle de son épouse Sophia Vari, sculptrice grecque décédée en mai dernier. Des hommages ont afflué de partout en Colombie, y compris de la part de personnalités politiques et culturelles. L'ex-président et lauréat du prix Nobel de la Paix, Juan Manuel Santos, a également rendu hommage à Botero sur le réseau X. Botero, issu d'un milieu modeste, a commencé sa carrière artistique à Bogota dans les années 1950. Après avoir voyagé en Europe, sa carrière a décollé à New York dans les années 1970. Ses œuvres, caractérisées par des dimensions hors du commun, sont exposées dans le monde entier. La disparition de Fernando Botero marque la fin d'une époque pour l'art colombien et mondial. Son héritage, riche de plus de 3 000 tableaux et 300 sculptures, continuera d'inspirer et d'émerveiller les générations futures. Botero n'était pas seulement un artiste, mais aussi un philanthrope, ayant fait des donations estimées à plus de 200 millions de dollars. Son amour pour l'art et sa patrie restera gravé à jamais dans les annales de l'histoire artistique.
André Chervin : De l'atelier parisien aux feux de la rampe new yorkais

André Chervin : De l’atelier parisien aux feux de la rampe new-yorkais

New York, États-Unis Au cœur de la ville qui ne dort jamais, une histoire d'art, de passion et de nature se dévoile. Imaginez des lampes étincelantes de diamants et de rubis, des créations miniatures d'animaux et de plantes en or et émeraude. C'est l'œuvre d'André Chervin, ce maître d'art français qui, après avoir débuté comme simple apprenti joaillier dans les rues de Paris, a conquis la scène artistique new-yorkaise. Né en 1927 à Paris, cette ville lumière qui a vu naître tant de talents, Chervin a posé ses valises à New York en 1951. Trois ans plus tard, avec son compatriote Serge Carponcy, il fonde l'atelier Carvin French. Si son nom reste méconnu en France, à New York, il est synonyme de prestige et d'excellence, côtoyant des géants tels que Tiffany and Co., Cartier ou encore Bulgari. "André a toujours été un homme de l'ombre, préférant la discrétion à la lumière des projecteurs," confie sa fille, Carole Chervin, qui a repris les rênes de l'entreprise familiale. Mais derrière cette humilité se cache une force créative, une passion pour l'art de la joaillerie et un profond respect pour la nature. L'exposition "Enchanting Imagination" à la New York Historical Society offre une plongée dans l'univers d'André. Chaque pièce raconte une histoire, chaque détail est le reflet de son amour pour la nature. Debra Schmidt Bach, commissaire de l'exposition, souligne cette relation intime : "André a toujours eu une connexion profonde avec la nature, et cela transparaît dans chacune de ses créations." Mais au-delà de l'artiste, il y a l'homme. Celui qui a vu en New York, après la Seconde Guerre mondiale, une terre d'opportunités, un melting pot de talents venus des quatre coins du monde. Carole Chervin évoque cette époque avec nostalgie : "New York était alors un véritable carrefour de talents, une sorte de Nations unies de la joaillerie." Alors, face à ces trésors d'art et d'histoire, une question se pose : quel est l'avenir de Carvin French dans un monde du luxe en constante évolution ? Sylvain Chervin, cousin de Carole, reste évasif : "Tout est possible, mais rien n'est décidé." Chers lecteurs, en contemplant ces œuvres, ne ressentez-vous pas cette interaction entre l'homme et la nature, ce dialogue entre le passé et le présent ? Ne sommes-nous pas tous, à notre manière, des artisans de notre propre histoire, tissée de rêves, de passions et d'interactions avec le monde qui nous entoure ?
Le pull-over emblématique de la princesse Diana vendu pour une somme astronomique

Le pull-over emblématique de la princesse Diana vendu pour une somme astronomique

L'univers de la mode et des enchères a été témoin d'un événement historique lorsque le célèbre pull-over de laine rouge, orné de moutons et autrefois porté par la princesse Diana, a été adjugé pour une somme stupéfiante de plus d'1,1 million de dollars. Cet événement s'est déroulé chez Sotheby's, une maison d'enchères de renommée mondiale. Un vêtement avec une histoire riche Ce n'était pas n'importe quel pull-over. C'était celui que la princesse Diana avait choisi de porter peu après l'annonce de ses fiançailles avec le prince Charles en 1981. Le design simple mais frappant du pull-over, principalement rouge avec des motifs de moutons blancs et un seul mouton noir, avait capturé l'attention du monde entier lors d'un match de polo auquel le prince Charles assistait. Ce choix vestimentaire décontracté de Diana avait non seulement marqué les esprits, mais avait également créé, selon Sotheby's, "un moment culturel et viral de grande ampleur". Un coup de projecteur inattendu pour ses créatrices L'attention médiatique autour de ce pull-over avait également profité à ses créatrices, Sally Muir et Joanna Osborne, et à leur marque "Warm and Wonderful". Quelques semaines après cette apparition publique mémorable, elles avaient reçu une lettre du palais de Buckingham. La lettre révélait que le pull-over avait été endommagé et demandait s'il était possible de le réparer ou de le remplacer. En réponse, un nouvel exemplaire avait été confectionné et porté par la princesse en 1983. Cependant, le pull-over qui a fait l'objet de cette vente aux enchères était l'original. Une vente aux enchères palpitante La vente aux enchères elle-même a été un spectacle à voir. Bien que la vente ait été ouverte sur internet depuis le 31 août, c'est dans les dernières minutes que les choses se sont vraiment animées. Le prix a grimpé de manière spectaculaire, passant de 200 000 dollars à l'incroyable somme finale de 1,1 million de dollars. Chaque enchère augmentait le prix de 50 000 dollars, témoignant de l'intense bataille entre les enchérisseurs pour posséder ce morceau d'histoire.   La vente de ce pull-over emblématique de la princesse Diana chez Sotheby's est un témoignage de l'impact durable et de la valeur historique de certains articles de mode. Non seulement il rappelle un moment mémorable de l'histoire de la mode, mais il souligne également l'importance de la provenance d'un article. Dans un monde où la mode est souvent éphémère, certains articles résistent à l'épreuve du temps et deviennent des pièces de collection prisées.
Venise échappe à l'inscription au patrimoine mondial en péril (Unesco)

Venise échappe à l’inscription au patrimoine mondial en péril (Unesco)

Dans une décision surprenante, le Comité du patrimoine mondial, lors de sa réunion à Ryad, a choisi de ne pas inscrire Venise sur la Liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision intervient malgré les recommandations antérieures d'experts de l'Unesco qui avaient suggéré le contraire. Venise, la ville emblématique des canaux, a longtemps été au centre des préoccupations en raison des défis posés par le surtourisme et les effets du changement climatique. Ces facteurs ont contribué à la détérioration progressive de cette ville historique, la plaçant sous une menace constante. L'Unesco, dont le siège est basé à Paris, avait précédemment mis en avant la nécessité de classer Venise comme "en péril" en raison des mesures jugées "insuffisantes" prises par l'Italie pour contrer la détérioration du site. Le surtourisme, en particulier, a été un problème majeur pour Venise, avec des milliers de touristes visitant la ville chaque jour, mettant une pression énorme sur ses infrastructures fragiles. De plus, le réchauffement climatique a également joué un rôle dans la menace croissante pour Venise. Avec la montée des niveaux de la mer et les inondations fréquentes, la ville est constamment en danger. Les experts ont averti que si des mesures adéquates ne sont pas prises, Venise pourrait bientôt être submergée. Cependant, malgré ces préoccupations, la décision du Comité du patrimoine mondial offre un répit à Venise. Cela pourrait être interprété comme un signe de confiance dans les efforts déployés par l'Italie pour protéger et préserver ce site du patrimoine mondial. Néanmoins, il est essentiel que des mesures continues et renforcées soient prises pour garantir la sécurité et la préservation de Venise pour les générations futures.   La décision de ne pas inscrire Venise sur la Liste du patrimoine mondial en péril est à la fois surprenante et bienvenue. Bien que Venise soit confrontée à des défis majeurs tels que le surtourisme et le changement climatique, cette décision montre la confiance dans les efforts de l'Italie pour protéger la ville. Cependant, il est impératif de ne pas se reposer sur ses lauriers et de continuer à travailler avec diligence pour protéger cette merveille historique pour les générations à venir.
Femme à la montre de Picasso : Une vente record à New York ?

“Femme à la montre” de Picasso : Une vente record à New York ?

New York, la ville qui ne dort jamais, est sur le point de devenir le théâtre d'une vente aux enchères qui pourrait marquer l'histoire de l'art. Le chef-d'œuvre de Pablo Picasso, "Femme à la montre" (1932), est au cœur de toutes les attentions. Cette œuvre, qui dépeint Marie-Thérèse Walter, l'une des muses les plus emblématiques de Picasso, est estimée à 120 millions de dollars. L'annonce a été faite par la prestigieuse maison d'enchères Sotheby's. L'Origine et la Provenance de "Femme à la montre" La provenance de cette toile est tout aussi fascinante que l'œuvre elle-même. Elle appartenait à Emily Fisher Landau, une New-Yorkaise fortunée qui nous a quittés cette année à l'âge de 102 ans. Mme Landau avait une collection impressionnante qui comprenait des œuvres de grands artistes tels que Jasper Johns, Willem de Kooning, Mark Rothko et Andy Warhol. Ces œuvres seront également mises aux enchères les 8 et 9 novembre. Sotheby's, dirigée par le magnat trinational Patrick Drahi, espère réaliser des ventes dépassant les 400 millions de dollars pour cette collection. Le tableau "Femme à la montre" devrait représenter plus d'un quart de cette somme. Julian Dawes, à la tête de la division des arts impressionnistes et modernes chez Sotheby's, n'a pas tari d'éloges sur cette œuvre. Selon lui, le tableau est un "chef-d'œuvre" à tous égards. Peint lors de l'"annus mirabilis" de Picasso en 1932, il incarne à la fois la joie et la passion. Marie-Thérèse Walter : La Muse Dorée de Picasso Marie-Thérèse Walter, souvent surnommée la "muse dorée" de Picasso, a rencontré l'artiste en 1927 à Paris. Elle est devenue une source d'inspiration majeure pour lui, donnant naissance à certains de ses portraits les plus emblématiques. D'ailleurs, 1932 a été une année si prolifique pour Picasso qu'une exposition entière lui a été consacrée au musée Tate Modern de Londres en 2018. L'Héritage Controversé de Picasso L'influence de Picasso sur l'art moderne est indéniable. Cinquante ans après sa disparition, son héritage continue de captiver le monde entier. En 2023, une cinquantaine d'expositions lui sont dédiées à travers le monde, notamment en France et en Espagne. Cependant, malgré son génie artistique, Picasso n'est pas sans controverses. Aux États-Unis, à la suite du mouvement #metoo, des accusations ont été portées contre lui concernant sa manière de traiter les femmes qui ont partagé sa vie. La vente du tableau "Femme à la montre" de Picasso à New York est sans aucun doute l'un des événements artistiques les plus attendus de l'année. Alors que le monde de l'art retient son souffle, cette vente pourrait bien établir de nouveaux records et confirmer une fois de plus l'importance de Picasso dans l'histoire de l'art. Toutefois, comme pour de nombreux artistes, son héritage est complexe et sujet à débat.
Grande Rétrospective de Nicolas de Staël à Paris : Une Collection Inédite

Grande Rétrospective de Nicolas de Staël à Paris : Une Collection Inédite

Paris, France - La ville lumière s'illumine encore plus avec l'ouverture d'une rétrospective dédiée à Nicolas de Staël, l'éminent artiste français de l'ère post-guerre. Cette exposition, très attendue, présente une multitude d'œuvres qui n'ont jamais été dévoilées au grand public. Une Collaboration Internationale L'exposition, qui se tiendra à Paris, est le fruit de la collaboration de 65 prêteurs privés issus de divers pays tels que la France, la Suisse, la Grande-Bretagne, la Belgique et les États-Unis. Étonnamment, un quart de ces œuvres n'ont jamais été exposées en France, révèle Pierre Wat, co-commissaire de l'exposition avec Charlotte Barat-Mabille. La collection comprend une variété d'œuvres, allant des dessins de jeunesse de l'artiste à ses œuvres les plus récentes. En tout, 200 pièces, dont des dessins, des gravures et des carnets, sont mises en avant au Musée d'Art Moderne de Paris (MAM). Parmi les pièces maîtresses, on trouve un bouquet abstrait intitulé "Fleurs", datant de 1952, une période où l'artiste était très prisé des collectionneurs américains.  
Nicolas de Staël dans son atelier rue Gauguet

Denise Colomb
Nicolas de Staël dans son atelier rue Gauguet
Été 1954
Photo © Donation Denise Colomb, Ministère de la Culture, Médiathèque du patrimoine et de la photographie, Dist. RMN-Grand Palais / Denise Colomb
© RMN-Grand Palais

Le Génie de Nicolas de Staël Gustave de Staël, le fils de l'artiste, partage ses réflexions sur l'héritage de son père et comment il a découvert et compris son génie à travers ses œuvres. Il décrit Nicolas comme un homme dédié à son art, toujours en quête d'expérimentation et d'innovation. L'exposition met également en lumière la versatilité de l'artiste. Qu'il s'agisse de paysages, de natures mortes ou de portraits, Nicolas de Staël a toujours cherché à repousser les limites de son art. Son évolution vers l'abstraction dès 1942 en est un témoignage éloquent. L'une des pièces phares de l'exposition est le "Parc des Princes", une immense toile abstraite inspirée d'un match de football nocturne à Paris. Cette œuvre, vendue il y a une dizaine d'années pour la somme colossale de 20 millions d'euros, est un exemple frappant de la maîtrise et de la vision de l'artiste. Né à Pétrograd en 1914, Nicolas de Staël a vécu une vie mouvementée, marquée par des tragédies personnelles et des triomphes artistiques. Malgré les défis, il est resté fidèle à sa passion pour la peinture, explorant constamment de nouvelles techniques et palettes de couleurs. Conclusion La rétrospective de Nicolas de Staël à Paris est bien plus qu'une simple exposition. C'est un voyage à travers l'âme d'un artiste qui a consacré sa vie à la peinture. Chaque œuvre raconte une histoire, chaque coup de pinceau révèle une émotion. Pour les amateurs d'art et les curieux, c'est une occasion unique de plonger dans l'univers d'un des plus grands artistes français du XXe siècle.
Récupération d'une œuvre d'art inestimable le Van Gogh volé retrouvé par un detective neerlandais

Récupération d’une œuvre d’art inestimable : le Van Gogh volé retrouvé par un détective néerlandais

Dans une récente révélation, un détective d'art néerlandais a fait la une des journaux pour avoir retrouvé une œuvre d'art inestimable qui avait disparu de la scène artistique. Cette œuvre n'est autre que celle du célèbre peintre Vincent van Gogh, volée il y a près de trois ans et demi. La disparition du tableau avait coïncidé avec la période de confinement imposée en raison de la pandémie de coronavirus, rendant la tâche de retrouver l'œuvre encore plus ardue. Le détective en question, Arthur Brand, n'est pas étranger au monde de l'art. Sa réputation de résolveur d'énigmes artistiques n'est plus à faire. Collaborant étroitement avec la police néerlandaise, Brand a réussi à localiser le tableau volé et à le restituer à sa place légitime. Richard Bronswijk, membre de l'unité de lutte contre les crimes relatifs aux œuvres d'art de la police néerlandaise, a confirmé l'authenticité de l'œuvre retrouvée. "C'est définitivement le vrai, cela ne fait aucun doute", a-t-il déclaré à l'AFP. L'importance de la protection des œuvres d'art Les œuvres d'art, en particulier celles de maîtres renommés comme Van Gogh, sont souvent la cible de voleurs. Leur valeur inestimable, tant sur le plan financier qu'historique, en fait des objets de convoitise. La disparition d'une telle œuvre est une perte non seulement pour le musée qui l'abrite, mais aussi pour la communauté artistique et le public en général. La réussite d'Arthur Brand dans cette affaire souligne l'importance de la collaboration entre les détectives privés et les forces de l'ordre. Ensemble, ils peuvent travailler à la protection et à la récupération des trésors artistiques, garantissant ainsi que les générations futures puissent également apprécier ces chefs-d'œuvre. La récupération du tableau volé de Van Gogh est une victoire majeure dans la lutte contre le vol d'art. Elle met en lumière le rôle crucial des détectives spécialisés dans le domaine artistique et la nécessité d'une collaboration étroite avec les forces de l'ordre. Alors que le monde continue de faire face aux défis posés par la pandémie, il est rassurant de savoir que des individus dévoués comme Arthur Brand travaillent sans relâche pour protéger et préserver le patrimoine artistique mondial.
Quand Picasso croise le chemin de l'écrivaine Gertrude Stein

Quand Picasso croise le chemin de l’écrivaine Gertrude Stein

Picasso et Stein : Une Rencontre Artistique Historique

Le musée du Luxembourg à Paris dévoile une exposition exceptionnelle qui met en lumière la fusion artistique entre le génie de la peinture, l'Espagnol Pablo Picasso, et la plume audacieuse de l'Américaine Gertrude Stein. Cette collaboration, née au cœur de la première avant-garde artistique du XXe siècle, est décrite comme un "coup de foudre amical". Cécile Debray, à la tête du musée Picasso à Paris, nous offre une perspective unique sur Picasso, dont le décès remonte à 50 ans. Elle co-organise cette exposition avec l'éminente historienne de l'art, Assia Quesnel. Leur travail met en avant la rencontre entre Picasso et Stein, qui a eu lieu en deux phases à Paris, en 1904 et 1905. À cette époque, le jeune Picasso, fraîchement arrivé en France, s'immerge dans les œuvres de Cézanne et Matisse, grâce à la famille Stein. Les Stein, une famille américaine bohème et fortunée, venaient de s'établir à Paris, non loin du musée du Luxembourg. Ils se sont rapidement imposés comme les mécènes et collectionneurs les plus en vue de leur temps. "Leur amitié avec Picasso était si profonde que l'artiste a même souhaité peindre un portrait de Gertrude Stein", confie Mme Debray. Selon elle, cette alliance a grandement influencé la première avant-garde du XXe siècle, notamment le mouvement cubiste, qui a eu un impact majeur sur la scène artistique américaine.

Les Trésors de l'Exposition : De Cézanne au Cubisme

C'est cette époque qui a vu naître des chefs-d'œuvre comme les "Demoiselles d'Avignon" de Picasso, qui ont ensuite trouvé leur place au MoMa en 1937. L'exposition regroupe plus d'une centaine d'œuvres, depuis l'influence de Paul Cézanne jusqu'aux débuts du cubisme, en passant par les mouvements underground américains et les artistes contemporains inspirés par cette avant-garde. Elle est enrichie par des extraits de textes poétiques de Stein, des enregistrements rares de sa voix et des vidéos de danse post-moderne. Parmi les trésors exposés, on retrouve une série d'assemblages en carton de Picasso, considérés comme "parmi les plus expérimentaux", provenant du musée Picasso de Paris. La seconde moitié de l'exposition retrace le voyage de l'écrivaine entre Paris et les États-Unis, des années 1950 à aujourd'hui, et met en avant les approches conceptuelles, performatives et critiques de l'art, de la poésie, de la musique et du théâtre américains. Des icônes de l'art américain telles que John Cage, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Merce Cunningham, Trisha Brown et Andy Warhol sont également mises à l'honneur.

La Fusion des Mondes Artistiques : L'Héritage de Picasso et Stein

L'exposition au musée du Luxembourg est une célébration de la fusion entre deux mondes artistiques, celui de Picasso et de Gertrude Stein. Elle nous rappelle l'importance des collaborations dans le monde de l'art et comment deux esprits brillants peuvent se rencontrer et créer ensemble des œuvres qui transcendent le temps et les frontières.  

Les enchères de Freddie Mercury : Cinq objets emblématiques

Les enchères de Freddie Mercury : Cinq objets emblématiques

Londres - Parmi les innombrables trésors ayant appartenu à la légende du rock, Freddie Mercury, certains se sont distingués lors des récentes enchères. Voici un aperçu de cinq de ces objets, remarquables par leur histoire, leur valeur ou leur signification. 1. Le piano emblématique Freddie Mercury a composé la plupart de ses chansons sur ce piano, notamment le célèbre "Bohemian Rhapsody". Acquis en 1975 pour une somme modique, ce Yamaha G2 quart de queue a trouvé sa place dans le salon de l'artiste. Mary Austin, l'héritière de Mercury, raconte que le musicien traitait cet instrument avec un respect inégalé, le considérant comme une extension de son être. Malgré les attentes élevées, le piano a été adjugé pour 1,742 million de livres sterling, en deçà de l'estimation initiale de Sotheby's. 2. Le manuscrit original de "Bohemian Rhapsody" Un brouillon de 15 pages révèle que le titre aurait pu être "Mongolian Rhapsody". Ce document précieux, qui détaille le processus créatif de Mercury, a été vendu pour 1,3 million de livres sterling, dépassant les estimations. 3. La couronne et la cape royales Portées lors de la tournée "Magic Tour" de 1986, ces pièces sont inspirées des insignes royaux britanniques et napoléoniens. Freddie Mercury les arborait fièrement lors des concerts, notamment lors de la dernière apparition du groupe avec lui en 1986. Ces objets ont été vendus pour 635.000 livres, bien au-delà des estimations.
La couronne et la cape royales Freddie mercury

©Sotheby's

4. Le jukebox vintage Ce jukebox Wurlitzer de 1941, ornant la cuisine de Mercury, contenait des classiques tels que "Hallelujah I Love Her So" de Ray Charles. Estimé entre 15.000 et 25.000 livres sterling, il a finalement été adjugé pour 406.400 livres. 5. Le recueil de poésie intime Datant de l'époque où la famille de Mercury a quitté Zanzibar pour Londres, ce recueil offre un aperçu des pensées du jeune "Fred Bulsara". Il sera mis aux enchères en ligne jusqu'au 12 septembre.   Les enchères de Freddie Mercury ont mis en lumière des objets emblématiques de sa vie, reflétant son génie artistique et sa passion pour la musique. Ces pièces, chargées d'histoire, continueront de fasciner les fans et les collectionneurs du monde entier.
Le trésor musical de Freddie Mercury : Un piano vendu pour deux millions d'euros

Le trésor musical de Freddie Mercury : Un piano vendu pour deux millions d’euros

Le monde de la musique a été témoin d'un événement mémorable lorsque le piano emblématique de Freddie Mercury a été mis aux enchères chez Sotheby's à Londres. Cet instrument, sur lequel le légendaire chanteur de Queen a composé la majeure partie de son œuvre, dont la célèbre "Bohemian Rhapsody", a été vendu pour une somme impressionnante de 1,742 million de livres sterling, soit environ deux millions d'euros.

L'Instrument Légendaire : Le Piano de "Bohemian Rhapsody"

Bien que ce quart de queue Yamaha ait été la pièce maîtresse de la vente, il a été vendu en dessous de l'estimation initiale, qui se situait entre 2,3 et 3,5 millions d'euros. Néanmoins, cette vente a établi un nouveau record pour un piano appartenant à un compositeur, selon Sotheby's. Il est intéressant de noter que Freddie Mercury avait acquis cet instrument pour seulement un millier de livres en 1975. Outre le piano, d'autres objets précieux liés à l'artiste ont été vendus. Le manuscrit original de "Bohemian Rhapsody" a été adjugé pour 1,3 million de livres sterling. La salle d'enchères a retenti d'applaudissements lorsque le prix a dépassé le million de livres.

Des Souvenirs inestimables : La collection personnelle de Freddie

Parmi les autres articles vendus, citons des épreuves de "We Are The Champions" et "Don't Stop Me Now". La soirée, rythmée par la musique de Queen, a vu la vente de 59 lots pour un total de plus de 14 millions d'euros, soit le double de l'estimation initiale. Un autre point fort de la vente a été la porte de Garden Lodge, la résidence londonienne de Freddie Mercury. Recouverte de graffitis de fans, cette porte verte a été vendue pour 481.736 euros, bien au-delà de son estimation initiale. La vente a également mis en lumière la vie personnelle de Freddie Mercury. Des costumes, des tableaux et d'autres objets personnels ont été vendus, reflétant ses passions et ses goûts. Un entrepreneur brésilien, Rafael Reisman, a acquis certains de ces objets, affirmant que Freddie Mercury "appartient au monde".

Au-delà de la Musique : l'engagement Caritatif de la vente

La collection a été mise en vente par Mary Austin, une amie proche de l'artiste. Avant la vente, la collection avait été exposée gratuitement chez Sotheby's à Londres, attirant 140.000 visiteurs. Les bénéfices de la vente seront en partie reversés à des organisations caritatives dédiées à la lutte contre le sida. La vente aux enchères de Sotheby's a non seulement mis en lumière l'héritage musical de Freddie Mercury, mais a également offert un aperçu de sa vie personnelle. Les objets vendus, des instruments de musique aux costumes de scène, racontent l'histoire d'un artiste qui continue d'inspirer des générations de fans. Cette vente témoigne de l'impact indélébile de Freddie Mercury sur le monde de la musique et de la culture.  
La Quête de la Basse Perdue de Paul McCartney : Un Mystère du Rock and Roll

La Quête de la Basse Perdue de Paul McCartney : Un Mystère du Rock and Roll

Il y a plus d'un demi-siècle, une guitare basse précieuse a disparu, laissant derrière elle un mystère non résolu. Cette basse, qui a appartenu à Paul McCartney, a été le témoin de la création de certains des plus grands succès des Beatles. Aujourd'hui, une campagne ambitieuse est en cours pour retrouver cet instrument légendaire. En 1961, à Hambourg, Paul McCartney a acquis cette basse pour la modique somme de 30 livres sterling, soit environ 35,10 euros selon les taux actuels. Cet instrument a été au cœur de titres emblématiques tels que "Love Me Do", "She Loves You" et "Twist and Shout". McCartney l'a utilisé lors de concerts mémorables à Hambourg, Liverpool et même lors des premières sessions d'enregistrement à Abbey Road, le célèbre studio londonien. Cependant, en janvier 1969, alors que les Beatles étaient en plein enregistrement de "Get Back" à Londres, la guitare a mystérieusement disparu. Depuis lors, elle est devenue l'un des plus grands mystères du rock and roll. Récemment, Nick Wass, employé de Höfner, la marque de la basse, et les journalistes Scott et Naomi Jones ont initié le projet "The Lost Bass". Leur mission ? Retrouver cette basse historique. Selon Wass, c'est une conversation avec McCartney lui-même qui a été le catalyseur de cette campagne. Scott Jones a souligné l'importance de cet instrument pour McCartney, suggérant qu'il pourrait être en possession d'une personne qui ne réalise pas sa véritable valeur. Le site web dédié à cette campagne souligne l'importance de cette quête, la qualifiant de "recherche de la basse la plus importante de l'histoire". Pour ceux qui doutent de la réussite de cette mission, il est bon de rappeler qu'une guitare perdue de John Lennon a été retrouvée 51 ans après sa disparition et vendue aux enchères pour 2,4 millions de dollars. Seulement 24 heures après le lancement de la campagne, Scott Jones a révélé avoir reçu des centaines d'e-mails, dont certains pourraient être des indices cruciaux. Pour ceux qui souhaitent aider, voici quelques détails à garder à l'esprit : la basse est pour gaucher, avec une finition "sunburst" en trois parties et deux micros montés sur un bloc de bois noir massif. Si cette campagne aboutit, les organisateurs ont promis de restituer l'instrument à Paul McCartney.   La disparition de la basse de Paul McCartney est un mystère qui dure depuis plus de 50 ans. Avec le lancement de la campagne "The Lost Bass", l'espoir renaît de retrouver cet instrument emblématique. Que ce soit un fan des Beatles, un passionné de musique ou simplement quelqu'un qui aime une bonne énigme, cette histoire nous rappelle que certains trésors, même perdus, ne sont jamais vraiment oubliés.
Christie's annule une vente de bijoux obscurcie par le passé nazi

Christie’s annule une vente de bijoux obscurcie par le passé nazi

Genève, Suisse : Une vente controversée annulée La célèbre maison d'enchères Christie's a récemment pris la décision de mettre fin à la vente de bijoux provenant de la collection de la milliardaire autrichienne Heidi Horten. Cette décision intervient après une série de controverses concernant les liens de son défunt mari avec le régime nazi en Allemagne. Contexte de la décision La collection Horten, composée de plus de 700 bijoux, avait déjà vu une grande partie de ses lots vendus en mai pour une somme totale de 202 millions de dollars. Les enchères pour les lots restants étaient prévues pour novembre. Cependant, face à l'attention médiatique et aux réactions du public, Christie's a choisi de reconsidérer sa position. Les raisons derrière la vente Avant la vente initiale en mai, Christie's avait justifié sa décision d'accepter la collection en mettant en avant que les bénéfices seraient intégralement reversés à des œuvres caritatives. De plus, une partie significative des profits serait donnée à des institutions juives et à des programmes éducatifs sur l'Holocauste. Les critiques ne tarissent pas Malgré ces assurances, la vente a suscité de vives critiques de la part d'organisations telles que le Comité juif américain et le Conseil représentatif des institutions juives de France. Le mémorial israélien de la Shoah, Yad Vashem, a même refusé un don de Christie's en raison des préoccupations concernant l'origine de la fortune du mari de Heidi Horten. Le passé trouble d'Helmut Horten Helmut Horten, le défunt mari de Heidi, possédait l'une des plus grandes chaînes de grands magasins en Allemagne. En 1936, il avait acquis la société textile Alsberg, dont les propriétaires juifs avaient été contraints de fuir à la suite de l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Plus tard, il a été accusé de bénéficier de l'"aryanisation" des biens juifs, un processus par lequel les biens des juifs étaient confisqués.   La décision de Christie's de ne pas poursuivre la vente de la collection Horten met en lumière les défis éthiques auxquels sont confrontées les institutions lorsqu'elles traitent avec des biens ayant un passé controversé. Bien que la maison d'enchères ait tenté de compenser en faisant des dons caritatifs, la pression du public et des organisations a finalement conduit à l'annulation de la vente.
Scandale des bijoux au Brésil : Silence du couple Bolsonaro face aux enquêteurs

Scandale des bijoux au Brésil : Silence du couple Bolsonaro face aux enquêteurs

Brasilia, Brésil L'ancien président du Brésil, Jair Bolsonaro, et sa femme Michelle ont décidé de ne pas s'exprimer face aux enquêteurs jeudi. Ils sont au cœur d'une enquête sur l'appropriation présumée de bijoux offerts par des nations étrangères, une affaire qui a captivé l'attention nationale depuis un certain temps. Des bijoux étincelants, des montres de luxe et des stylos précieux sont au centre de cette controverse. Il est allégué que le couple Bolsonaro a pris ces objets, qui auraient dû être ajoutés au patrimoine national. Bolsonaro, un ancien leader d'extrême droite, a été interrogé à la police fédérale de Brasilia pour la cinquième fois depuis qu'il a quitté ses fonctions en décembre. Sa défaite électorale face à Luiz Inacio Lula da Silva, un leader de gauche, a marqué la fin de son mandat. Déjà condamné pour avoir diffusé de fausses informations sur les élections, Bolsonaro est actuellement sous le feu des projecteurs pour diverses affaires judiciaires. Jeudi, l'ex-président, l'ancienne première dame et six de leurs associés ont été interrogés séparément. Un des interrogatoires a eu lieu à Sao Paulo. Les Bolsonaro ont choisi de rester silencieux, comme l'indique un communiqué de leurs avocats. Leur défense remet en question la juridiction de la Cour suprême dans cette enquête, affirmant qu'ils ne répondront que devant un juge compétent. Certains des associés du couple sont soupçonnés d'avoir vendu certains de ces cadeaux, en particulier des montres de luxe, pour enrichir l'ancien président. Bolsonaro, déjà interrogé sur cette affaire en avril, pourrait être accusé de blanchiment d'argent et d'appropriation illégale de biens publics. Il a toujours rejeté ces allégations. La Cour des comptes du Brésil stipule que seuls les cadeaux très personnels ou de faible valeur peuvent être conservés par le président après la fin de son mandat. Le scandale a éclaté en mars lorsque le journal Estado de S. Paulo a révélé une tentative d'importation illégale d'une parure de diamants destinée à Michelle Bolsonaro, un cadeau de l'Arabie saoudite. Depuis, d'autres allégations concernant des cadeaux détournés ont émergé, notamment une montre Rolex revendue aux États-Unis et rachetée par Frederik Wassef, un avocat proche des Bolsonaro. Wassef, interrogé jeudi à Sao Paulo, a nié toute irrégularité. Il a déclaré être victime d'une campagne de désinformation. Récemment, un juge de la Cour suprême a autorisé l'examen des comptes bancaires de l'ancien président et de sa femme pour détecter d'éventuelles transactions suspectes liées à cette affaire. La semaine dernière, Michelle Bolsonaro a fait une remarque ironique sur le scandale, suggérant qu'elle pourrait lancer une ligne de bijoux appelée "Mijoux". L'ancien président a également été interrogé sur son rôle présumé dans les émeutes du 8 janvier, où des manifestants pro-Bolsonaro ont vandalisé des bâtiments gouvernementaux à Brasilia.   Le scandale des bijoux continue de hanter l'ancien président Jair Bolsonaro et sa femme Michelle. Alors que les allégations et les enquêtes se multiplient, le couple choisit de rester silencieux, laissant le pays en suspens. Les jours à venir pourraient apporter plus de révélations, mais pour l'instant, le mystère demeure.  

 
Un monument de 950 tonnes déplacé à Toulouse pour la 3e ligne du métro

France : Un Monument de 950 tonnes en Mouvement à Toulouse

Dans une démonstration spectaculaire d'ingénierie et de respect pour le patrimoine, Toulouse a été le théâtre d'un événement sans précédent. Un monument aux morts pesant près de 950 tonnes a été déplacé pour faciliter la construction de la troisième ligne de métro de la ville. Des centaines de résidents curieux ont observé avec émerveillement le monument, soutenu par un impressionnant "exosquelette" métallique, se déplacer lentement mais sûrement. Gilbert Rumeau, un retraité de 70 ans, a exprimé son admiration : "C'est incroyable de voir une structure aussi massive en mouvement!" Jessica Cefarillo, une jeune femme de 30 ans, a également partagé son étonnement en voyant le monument sur des roues. Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, a souligné l'importance de cet événement pour les Toulousains. Il a officiellement lancé l'opération en appuyant sur un bouton rouge, déclenchant la rotation de la plateforme sur laquelle reposait le monument. L'objectif était de le tourner de 90 degrés. Après avoir manœuvré avec précaution entre les arbres, le monument a atteint sa nouvelle position, 35 mètres plus loin, en environ trois heures. Jean-Michel Lattes, président de Tisséo, a déclaré que c'était un moment unique, faisant référence à des événements similaires, comme le déplacement d'une église en Allemagne en 2007. Thibaut Danho, ingénieur chez Bouygues Constructions, a évoqué les défis du projet, notamment la préservation des arbres et la valeur patrimoniale du monument. Le coût total de l'opération est estimé à sept millions d'euros. Ce déplacement monumental a été nécessaire pour éviter l'effondrement du monument lors de l'agrandissement de la station de métro François-Verdier. D'autres solutions, telles que le démontage ou la consolidation du monument, ont été écartées en raison de risques élevés. Jean-Luc Moudenc a également mentionné qu'une proposition de création d'une deuxième station de métro avait été rejetée. Le monument sera remis à sa place initiale une fois les travaux terminés en 2027. La nouvelle ligne de métro, longue de 27 km, devrait être opérationnelle en 2028. Elle desservira des zones clés, notamment les usines Airbus et d'autres zones commerciales importantes.   Le déplacement de ce monument historique à Toulouse est un témoignage de l'ingéniosité humaine et du respect du patrimoine. Alors que la ville se prépare à accueillir une nouvelle ligne de métro, cet événement montre comment l'innovation et la tradition peuvent coexister harmonieusement. C'est un rappel que même dans notre quête de progrès, nous devons toujours chérir et préserver notre histoire.  

Un événement historique à Tokyo : une grève majeure après six décennies

Un événement historique à Tokyo : une grève majeure après six décennies

Tokyo, Japon - Dans un développement sans précédent, le célèbre grand magasin Seibu Ikebukuro de Tokyo a été le théâtre d'une grève jeudi. Cette action intervient à la veille de la finalisation de la vente de l'enseigne à un groupe d'investissement américain, suscitant de vives inquiétudes parmi les employés quant aux implications sociales potentielles de cette transaction. Il est à noter que c'est la première fois depuis 1962 qu'un grand magasin japonais connaît une telle grève. En 2022, le Japon n'a enregistré que 33 grèves tous secteurs confondus, d'après les données du ministère nippon du Travail. Devant l'entrée principale du magasin, un syndicaliste, mégaphone en main, s'excusait pour les désagréments causés. À ses côtés, une vingtaine d'autres employés grévistes distribuaient des tracts aux passants et aux usagers de la gare d'Ikebukuro, située à proximité. Ce grand magasin, avec ses 14 étages, attire environ 70 millions de visiteurs chaque année. La raison de cette grève ? Environ 900 employés syndiqués de Seibu Ikebukuro ont voulu exprimer leur mécontentement face à la vente de Sogo & Seibu, l'entreprise qui gère leur magasin. Cette enseigne, en difficulté depuis plusieurs années, possède neuf autres grands magasins à Tokyo et dans d'autres régions du Japon. Avec la vente imminente à Fortress, un groupe d'investissement américain, les 5 000 employés de l'enseigne craignent une restructuration drastique. Yasuhiro Teraoka, le chef du syndicat du magasin d'Ikebukuro, a exprimé ses préoccupations quant à la garantie des emplois après cette vente. La grève a suscité une grande attention médiatique, avec des chaînes de télévision couvrant l'événement en direct. Susumu Aso, un retraité de 68 ans, a qualifié cette grève de "révolutionnaire", soulignant son potentiel impact national. Un autre citoyen japonais, âgé de 74 ans, a exprimé son désaccord avec la vente, suggérant que les Japonais devraient manifester davantage, à l'instar des Français. Les grèves étaient courantes au Japon dans les années 1970. Cependant, avec le ralentissement économique, les syndicats ont cherché à maintenir des relations "stables" avec les employeurs. Hiroyuki Minagawa, spécialiste du droit du travail, explique que l'augmentation des travailleurs temporaires et précaires a également contribué à la diminution des grèves. Les employés de Sogo & Seibu redoutent un changement culturel avec un propriétaire étranger. La vente de Sogo & Seibu sera conclue vendredi, comme l'ont confirmé Seven & i Holdings et Fortress. Fortress s'est engagé à préserver les emplois "autant que possible" et envisage d'investir plus de 138 millions de dollars pour moderniser les grands magasins. Les grands magasins, bien qu'étant une institution au Japon, ont du mal à s'adapter aux nouvelles tendances de consommation. Leur nombre a chuté de 311 en 1999 à 181 cette année. Seibu Ikebukuro, idéalement situé à Tokyo, est considéré comme le "joyau" de Sogo & Seibu, mais nécessite des investissements pour sa modernisation.   La grève au grand magasin Seibu Ikebukuro marque un tournant dans l'histoire syndicale du Japon. Alors que le pays a vu une diminution des mouvements de grève au fil des ans, cet événement souligne les inquiétudes croissantes des travailleurs face aux changements économiques et aux acquisitions étrangères. Seul l'avenir nous dira quel impact cette grève aura sur le paysage syndical japonais et sur l'avenir de Sogo & Seibu.
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